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Quelques conseils à prendre en compte avant l’achat d’un bien immobilier & les étapes suivantes

Il convient de prendre le temps de s’interroger concernant certains points importants d’un projet immobilier… C’est un acte fort dans la vie d’un individu ! Une fois retenu le quartier dans lequel la personne souhaite vivre, il faut veiller à tenir compte de certains éléments importants dans le choix d’une habitation.

Selon ses priorités, on se renseignera notamment sur :

  • l’accessibilité des transports (possibilité de stationner son véhicule, distance avec le lieu de travail, proximité du métro, lignes de bus à disposition, présence d’une entrée d’autoroute, etc …) ;
  • la proximité des structures d’accueil et de vie sociale (écoles, crèches, commerces, artisans, …) ;
  • les différents projets d’aménagements de la ville (équipements sportifs, transports en commun, etc.).

Comment visiter les biens immobiliers auxquels on s’intéresse ?

Il convient de visiter le plus grand nombre de maisons ou d’appartements afin de « sentir » le marché. Parmi les conseils utiles :

  • il faut recueillir le maximum d’informations possibles sur le bien en question (exposition, taille des pièces, équipement du logement, etc.)
  • si le bien immobilier en question fait partie de ceux qui restent en lice dans le choix final, il ne faut pas hésiter à revenir un autre jour, à une heure différente, pour bien noter :
    • la luminosité ;
    • le bruit (en fin de journée quand chacun regagne son foyer…) ;
    • la qualité de l’environnement.
Autre point intéressant pour rester neutre face au choix : Ai-je envie de l’habiter pour les années à venir, pourrai-je le revendre facilement ?

Avant de vous engager, veiller à obtenir et à consulter :

  • Les charges individuelles (chauffage, électricité, …) ;
  • Le relevé des charges de l’immeuble et le procès-verbal de la dernière assemblée générale de copropriété. Il y figure les décisions déjà prises et celles à envisager concernant d’éventuels travaux de copropriété ;
  • Le carnet d’entretien de l’immeuble ;
  • Les derniers avis d’imposition en matière de taxe foncière et de taxe d’habitation ;
  • Le certificat d’état d’amiante ;
  • Le certificat d’état parasitaire (obligatoire dans les zones contaminées par les termites) ;
  • L’attestation de surface, qui est généralement fournie par le vendeur. Si une différence de surface entre celle indiquée et celle finalement constatée par l’acheteur est supérieure à 5 %, la vente peut être annulée ou une réduction de prix accordée et ce dans le délai d’un an après la vente.

Le compromis de vente

Une fois le bien immobilier définitivement choisi, il convient de signer un compromis de vente (ou promesse d’achat) : il s’apparente à une réservation, qui engage à la fois le vendeur et l’acquéreur. L’acheteur a, à partir de la signature, un délai de réflexion ou de rétractation de 10 jours (depuis le 8 aout 2015). Il peut exercer ce droit sans avoir besoin de justifier d'un motif particulier. Cela permet à l'acheteur de revenir sur sa décision sans aucune pénalité.

Que représentent les frais de notaire ?

Lors d’un achat immobilier, le recours à un notaire est indispensable pour s’assurer de l’authentification de l’acte de vente du bien. Ces frais sont généralement supportés par l’acheteur.

Les sommes versées au notaire ne comprennent pas uniquement sa rémunération mais également deux autres éléments :

  • les divers droits payés au Trésor public (équivalant à 80 % des frais de notaire) : droits d’enregistrement, taxe de publicité foncière, TVA, droit de mutation ;
  • la rémunération du notaire, appelée « émoluments » : ces derniers sont fixés par décret, c’est-à-dire identiques quel que soit le notaire et donc non négociables ;
  • les débours versés à un tiers : cadastre, géomètre expert, bureau des hypothèques…

Quel montant d'emprunt demander et quel type de crédit choisir ?